Pas bêtes, les plantes !
Tendons l’oreille et la bonne ! Voici que les plantes elles-mêmes nous racontent leur vie. Certes, elles n’ont pas de bouche, ni d’yeux, ni de cerveau et elles ne se déplacent pas. Pourtant, elles peuvent voir, communiquer, se défendre, résoudre des problèmes et même, apprendre !
Sarbacane
48 pages
ISBN 979-10-408-0211-2
Relié
16,90 €
à partir de 7 ans
Auteur
Après un diplôme d’ingénieur, une maîtrise d’histoire de l’art et une formation de journaliste, Philippe Nessmann commence à écrire pour Science et Vie Junior à la fin des années 1990. Depuis, il a écrit une cinquantaine de livres pour la jeunesse : des documentaires, des romans et des albums qui ont souvent l’histoire ou les sciences comme toile de fond. En 2023, il est nominé au Prix franco-allemand pour la littérature de jeunesse pour Te souviens-tu, Marianne ? (Les Éditions des Éléphants).
Illustrateur
Jean Mallard est diplômé des Arts Déco de Paris. Fan de Moebius et Miyazaki, il travaille l’aquarelle et la gouache, avec lesquelles il crée des mondes infinis, s’inspirant des peintres russes populaires, des miniatures indiennes, des estampes japonaises et du Douanier Rousseau. Ses dessins ont été sélectionnés à la Foire de Bologne en 2018 et 2020, ainsi qu’à Angoulême en 2019. Il a reçu le prix Grand Award à Bologne en 2018.
Appréciation du jury
Aristote les a placées tout en bas de son classement des êtres vivants. Elles n’ont pas d’yeux, pas d’oreilles. Pas de bouche non plus. Mais on peut communiquer de mille façons. La preuve ? Ce sont elles, ces plantes que l’on dit muettes et empotées, qui deviennent ici narratrices de leur propre vie. Leur écoute est fine, leurs moyens de défense sophistiqués, leurs tactiques élaborées. Un récit incroyable ! Connaissiez-vous par exemple la plante qui danse ? La sensitive qui referme ses feuilles quand elle a peur ? Ou la liane dont les feuilles imitent celles de l’arbre qu’elle enlace pour mieux se protéger ?
Scientifique devenu conteur, Philippe Nessmann a tendu l’oreille pour les écouter. Il a ouvert tout grand les yeux pour les observer, il s’est glissé dans leur peau pour mieux les comprendre. Et il leur a prêté sa voix pour nous confier leurs secrets. Captivés, nous le suivons, de records en prouesses inconnues – une découverte illuminée par les illustrations chatoyantes de Jean Mallard qui, de son trait poétique et fluide, donne magnifiquement vie à ces héroïnes de la nature. Le ton est original, l’humour de mise, la séduction certaine. Toute la beauté d’un conte sur fond de références scientifiques.
Les plantes nous avaient prévenus : « À la fin de ce livre... tu ne regarderas plus de la même manière les marronniers dans la rue, les champs de maïs dans la campagne et la plante verte du salon. On parie ? » Pari gagné !